Ismak Kogan
Autoportrait d’Ismak Kogan
D’Ekaterinoslav (Ukraine) à Auschwitz, la route du peintre Ismak Kogan est passée par “La Ruche”, cité d’artistes fondée en 1902 par Alfred Boucher, fréquentée par Modigliani, Soutine, Brancusi, Léger, Marie Laurencin, Zadkine, Chagall et bien d’autres, toujours existante, et aussi passée par Le Vaudoué.
En Mai 2012 la mairie du Vaudoué a rendu un hommage aux familles Kogan et Mandelstam, déportées à Auschwitz en 1943. Elles tenaient la pension les Bruyères, rue des Templiers. Une cérémonie, en présence de leurs descendants s’est terminée par la pose d’une plaque de marbre gravée en leur honneur, perpétuant ainsi leur souvenir.
Tout avait démarré grâce à la peinture. Dans les années 1920, Paris est très prisé par une colonie juive d’artistes russes, portant haut l’art pictural, avec des peintres comme Chagall, Modigliani, Soutine et un certain Ismak Kogan. Dans un lieu célèbre baptisé “la Ruche”, Ismak rencontre Frieda Mandelstam, jeune pasionaria polonaise. En 1930, le couple déniche un havre de paix au Vaudoué, car Ismak souffre de la turberculose. Lui peint et elle s’intéresse à la philosophie. Ils se décident à ouvrir une pension de famille : les Bruyères, pour y accueillir des colons russes. Ils auront un fils prénommé Jacques.